dimanche 2 juin 2013

Rencontre - Hommage à Sony Labou TANSI, à Paris, le 14 juin 2013.



Nous organisons un évènement très prochainement. C'est un hommage à un Grand...

La littérature congolaise fête cette année ses 60 ans. L’un des auteurs qui a porté haut ses couleurs est Sony LABOU TANSI qui nous a quittés le 14 juin 1995 à Brazzaville. Objet de nombreux colloques et recherches, son œuvre ne cesse de susciter de l’intérêt et parfois, de la polémique.
Vendredi 14 juin 2013, à l’occasion du 18e anniversaire de sa disparition, l’Association Initiatives de Développement au Congo (IDC) lui consacre une rencontre hommage pour revisiter son œuvre et son parcours selon le programme suivant :

18H30 – 19H              Extraits de l’émission Vidéo - Lire de Daniel KAMWA : « Ce que disait Sony LABOU TANSI de lui-même et de ses écrits ».
19H – 20H30              DEBAT - Echanges sur les romans « l’ante – peuple », « les sept solitudes de Lorsa Lopez » et la pièce de théâtre, « Moi, veuve de l’empire ».
Thème 1 : Le regard de Sony LABOU TANSI sur la société de son époque.             Thème 2    : Sony LABOU TANSI, « l’écrivain engageant et l’Homme politique ».
Avec : Sami TCHAK (Sociologue et écrivain), Jean Aimé DIBAKANA (Sociologue et écrivain), Marien NGOMBE (Ecrivain).  
                                                                                                               
20H30 – 20H45          Lecture de textes de Sony LABOU TANSI -  Témoignages d’auteurs et de lecteurs.


Lieu  : Librairie - galerie Congo, 23 rue Vaneau - 75007 Paris. Métro : Vaneau ou St François Xavier.
Heure : 18h30.

Entrée libre                  Vous êtes les bienvenus.

Contact : Rudy MALONGA (rudymalonga@hotmail.fr - Tél.: +336 64 38 05 59.

jeudi 30 mai 2013

Transfert de fonds : Des commissions toujours très chères.

On aurait dit un serpent de mer... Les transferts de fonds des migrants, de l'occident vers l'Afrique, coûtent toujours très chers, malgré les promesses de leur baisse. La commission à payer représente en moyenne 9% du montant transféré. C'est même encore plus cher lorsqu'on envoi de l'argent d'un pays africain vers un autre (15% en moyenne). Un bon business pour les multinationales du transfert de fonds, voir photo. Des groupes qui ne connaissent pas la crise et qui risquent de ne jamais faire faillite.

En 2010, les migrants africains de France ont transféré près de 10 milliards d'euros vers l'Afrique. Ils ont donc fait cadeau de 900 millions d'euros de commissions en moyenne, pour un service limité (simple saisie du transfert). Pour info, en Europe et aux USA, tout le monde s'étrangle lorsqu'une commission ou un taux d'intérêt dépasse 4%.

A quand, des commissions sur les transferts des migrants à moins de 5% ? Les chefs d'états du G20 l'avaient pourtant promis pour 2013 - 2014. Cette simple baisse du taux des commissions pourrait faire qu'il y ait plus d'argent envoyé. Et donc plus d'argent pour lutter contre la pauvreté. Surtout si chez nous en Afrique, on crée des mécanismes d'encouragement pour qu'au moins 50% de ces transferts aillent vers l'investissement. Les experts du développement et des banques, les élites, les pays bénéficiant de ces transferts, les diasporas africaines, devraient se bouger un peu, pour faire baisser ces taux ? Comme c'est bizarre, dans ce monde libéral, personne ne semble vouloir favoriser la concurrence dans le secteur du transfert international de fonds.

vendredi 5 avril 2013

Visite du président congolais Denis SASSOU NGUESSO à Paris.

L'intérêt de la France pour le Congo Brazzaville ne fait pas de doute. Ne pas se laisser doubler par la Chine, garder ses positions pour les entreprises françaises... La toute récente visite du président chinois en Afrique, qui comme état francophone et pays d'Afrique centrale n'a choisi que le Congo Brazzaville a bousculé des certitudes du côté de Paris. Puisque l'étape de Xi Jinping à Brazzaville était connu depuis début février, est-ce pour cela que le président François Hollande a transmis début mars via son ambassadeur à Brazzaville, une invitation officielle au président Denis Sassou Nguesso, pour une visite officielle en France du 6 au 10 Avril 2013 ?

Comme il n'y a que les intérêts qui comptent en politique, la majorité socialiste a dû se plier à la réalité des choses. Elle est revenue sur terre, a oublié les discours de campagne électorale et rangé les distances affichées quelques mois avant. Un changement pour ne pas aussi perdre le pré-carré africain, vu que sur le plan économique et social, ça s'avère très difficile ? En tout cas pour le Medef (Mouvement des entreprises de France) et les grands patrons, c'est une autre façon de voir les choses. Ils ont fait des pieds et des mains, dit-on, pour décrocher des entretiens lors de ce séjour à Paris.

Une visite officielle, c'est nouer et entretenir une relation d'état à état, raffermir ou conquérir des positions, donc signer des contrats, etc. Que cette visite de travail contribue à faire que le Congo avance sur la voie du progrès !

jeudi 28 mars 2013

Le président chinois, Xi JINPING, en Afrique.

Il paraît que la tournée africaine du président chinois, Xi JINPING, fait beaucoup jaser en occident. Les médias ne manquent de nous dire en gros, que c'est un peu "la ruée vers l'Afrique pour la Chine". Un peu comme au moment de la colonisation. Une comparaison pour le moins maladroite quand on connaît l'aspect négatif de la colonisation. Il y a même certaines élites africaines, celles qui sont employées par le Fmi, la Banque mondiale et compagnie, qui nous expliquent que l'Afrique est perdante dans cette relation avec la Chine. On aurait bien voulu les écouter lorsque leurs organisations imposaient des plans d'économie drastiques (ajustement structurel, privatisation à tout va) qui ont fait du mal à beaucoup de pays africains.

Maintenant, avec l'appui financier de la Chine, beaucoup de pays d'Afrique se dotent en infrastructures importantes pour leur développement (Routes lourdes, chemin de fer, barrages électriques...), celles que le Fmi et la Banque mondiale, parce tenus par l'occident, refusaient de financer. Et on nous pond des analyses pour expliquer que la relation Occident/ Afrique est plus bénéfique pour l'Afrique. Comme c'est drôle. Il faut que les biens pensants d'occident comprennent que tout ne se jouent plus seulement chez eux. Qu'ils sauvent déjà les grands malades parmi eux (Grèce, Chypre, Espagne, Italie, Portugal...) ! Alors, bienvenue chez moi, à Brazzaville, M. Le Président, Xi JINPING !

vendredi 22 mars 2013

Et si l'Etat congolais achetait 100 exemplaires de chacun des livres qui paraissent tous les ans, écrits par des congolais ?

Et si l'Etat congolais achetait 100 exemplaires de chacun des livres qui paraissent tous les ans, écrits par des congolais ? Pour les mettre ensuite à la disposition des jeunes et du grand public, via des bibliothèques et d'autres lieux de culture. L'idée peut paraître fantaisiste, mais elle est digne d'intérêt...

Ce jeudi 21 mars 2013, c'était l'inauguration du salon international du livre de Paris. Nous étions nombreux, les congolais, à l'ouverture du stand des livres et auteurs du bassin du Congo (Photo) au salon du livre de Paris. Cette belle initiative du groupe de presse, "Les dépêches de Brazzaville", met en lumière une faiblesse congolaise. La presque totalité des auteurs aujourd'hui, publie et écrit de l'étranger, de France en particulier. Il y a plus de 800 de titres exposés sur ce stand à Paris, jusqu'au 25 mars 2013. Les mêmes livres sont en vente à la librairie galerie Congo, à Paris. Les congolais sont vraiment très prolifiques. Ils écrivent beaucoup, beaucoup trop même, peut-on penser si on compare cela en proportion avec la population et le nombre de lettrés. Mais, au Congo, ces livres ne sont pas à la portée du grand public, des élèves et des étudiants, etc. Ces livres sont très mal distribués et ils coûtent plutôt chers. Ils sont absents des quelques bibliothèques fonctionnelles.  Les auteurs congolais sont donc plutôt lus en France, pour les plus connus d'entre eux. Car avec l'importante production de livres qu'il y a dans l'hexagone, on peut vite comprendre que seuls les stars (Mabanckou, Lopes, Dongala, Nsondé) ont un lectorat important. Et les autres auteurs alors ?

Alors, c'est pourquoi, il ne serait pas mauvais que le ministère de la culture, ceux qui s'occupent du livre et organisent des festivals (Etonnants voyageurs notamment), payent sur fonds publics au moins 100 exemplaires de chaque nouvelle parution. A 20 euros le livre en moyenne, cela ne fait que 2000 euros (1,3 millions de francs CFA). A l'échelle d'un pays, c'est une broutille. C'est comme cela en Algérie pour les auteurs, natifs de ce pays frère. Ce sera une façon de rendre service à notre littérature, à notre jeunesse qui peine à trouver quoi lire, à nos auteurs, etc...