jeudi 10 novembre 2011

La presse française et DSK.


Je me demande, si les journalistes français se rendent compte eux mêmes, du peu de sérieux que l'opinion accorde désormais à leurs analyses et autres points de vue. C'est à se demander s'ils se relisent ou se re-écoutent parfois, d'une période donnée à une autre. Le retournement de veste à l'égard de DSK (Dominique SRAUSS KAHN), est l'exemple qui montre à quel point, cette presse suit la mode pour nous informer.


Hier, enfin jusqu'au 14 Mai 2011 et ce qui s'est passé avec Nafissatou Diallo, DSK était un homme excellent. Tout ce qu'il faisait était bon. Il était présenté comme un politicien brillant, le meilleur de sa génération, capable de régler la crise financière mondiale depuis ses bureaux du FMI à Washington, etc. Sa vie privée, dont beaucoup d'initiés connaissaient quelque peu les frasques, était passé sous silence. Il avait eu quelques infidélités, quoi de plus normal, lisait-on ou entendait-on. Il a fallu qu'il y ait Nafissatou Diallo, pour que la même presse, décide désormais de changer de braquet.

Aujourd'hui, le 10 novembre 2011, cette presse dans son ensemble, cogne encore plus fort, en publiant des SMS, signés DSK, qui révèlent la vie sexuelle tumultueuse ou débridée, de ce dernier. Florilège.
* DSK à Paszkowski, juin 2009 : « J’emmène une petite faire les boîtes de Vienne (Autriche) le jeudi 14 mai. Ca te dit de venir avec une demoiselle ? »* DSK à Paszkowki, juillet 2009 : « Veux-tu venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel) ? »

Je ne défends pas DSK, loin de là. Je ne l'accable pas non plus. Sa vie privée, sauf quand cela relève des faits sanctionnables par la loi comme avec Nafissatou Diallo et Tristane Banon, c'est son problème. J'ai donc du mal à comprendre le déballage de la presse française sur DSK. C'est à se demander si ces journalistes ne nous prennent pas pour des cons. Hier, ils vantaient les mérites de DSK. Et ne disaient rien de sa vie privée débridée. Ils veulent nous faire croire qu'ils ne savaient pas. Franchement, est ce possible au pays des RG (renseignements généraux), des officines de tout genre, qui enquêtent sur les gens qui sont dans l'action publique ? Même le petit immigré, responsable d'une association efficace dans sa ville de banlieue, a droit à son enquête. Comment est-ce impossible alors pour celui qui a failli devenir le président de la France ? La presse savait tout de DSK. Et elle ne disait rien. Maintenant, qu'il est plus bas que terre, elle a décidé de passer à l'arme lourde, pour l'achever une fois pour toutes. 


Un homme a dit : "En politique ou dans la vie, il n'y a pas d'amis permanents. Il n'y a que les intérêts qui sont permanents ". Cette maxime semble se vérifier pour DSK.

lundi 12 septembre 2011

Un extrait des notes des diplomates Américains sur le Congo-Brazzaville, révélé par WikiLeaks


Quelqu'un a dit : " Etre diplomate, cela consiste parfois à perdre son temps".

J'ai été attiré ce matin en passant devant le kiosque à journaux de ma gare RER (train régional en banlieue parisienne) par le titre du "Jeune Afrique" de cette semaine. Le titre est le suivant :" WikiLeaks, comment les Américains jugent nos chefs ?".

WikiLeaks, vous connaissez ? J'imagine que oui. C'est le site Internet qui a mis sur la place publique les câbles et les correspondances des diplomates américains. Des correspondances classées confidentielles, qui donnent le tournis aux "grands" de ce monde, puisque de nombreux secrets y sont révélés. 

Je vous livre ce que "Jeune Afrique" a révélé en ce qui concerne le Congo Brazzaville. Vous serez surpris. Franchement, les ambassades occidentales ont parfois du temps à perdre avec quelques plaisantins qui ont décidé de se donner de l'importance. Extraits de l'article sur la note confidentielle d'Andrew Young, conseiller politique de l'ambassade des Etats Unis à Paris, qui avait reçu le 4 novembre 2009, "un étrange gouvernement en exil de la République du Congo"  conduit par son "Premier ministre autoproclamé", un certain Tony Gilbert MOUDILOU.
 
Malgré le caractère farfelu de cette visite, "le diplomate Américain retranscrit fidèlement ce qui lui a été dit, d'après Jeune Afrique :" Le président Sassou Nguesso serait cancéreux, souffrirait d'une profonde dépression, ne voyagerait plus, serait en train de préparer son fils pour lui succéder,  etc". Plus loin, le diplomate Américain s'entend dire " Que ce gouvernement en exil a besoin de l'aide américaine". Ce à quoi le diplomate aurait répondu " que les Etats unis ne finançaient pas les partis politiques ou les groupes en exil". Et de conseiller à ses interlocuteurs "de rentrer au pays pour y mener leur action politique".  La suite des révélations montrent le peu de sérieux de cette rencontre, de ceux qui l'ont sollicité et de celui qui perd son temps à en relater les faits auprès de sa hiérarchie. 

Quelle est la morale de cette histoire en ce qui concerne le Congo Brazzaville ? Faites vous une réponse vous même, chers amis. 

Je vous invite à lire ce numéro de "Jeune Afrique". Vous allez beaucoup rigolé en lisant ce que les diplomates Américains écrivent sur nos chefs d'état africains. A travers cette lecture, vous vous apercevrez que ces diplomates sont parfois à côté de la plaque, faisant confiance à des interlocuteurs fantaisistes. 


jeudi 1 septembre 2011

Il faut "une révolution culturelle" au Congo Brazzaville, d'après Jeune Afrique.

 Un parfait hasard m'a conduit à la lecture, en ligne, d'un superbe article sur le Congo Brazzaville. Signée de François SOUDAN, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, c'est une invite qui nous est faite, nous congolais, de faire une "révolution culturelle", si on veut aller vers le développement. 


François SOUDAN, qui maîtrise bien son "Congo" a écris là, de mon point de vue, un papier qui colle bien à la réalité. Les réussites individuelles, d'où qu'elles viennent, sont souvent mal perçues. L'initiative privée ne faisant partie des habitudes, on semble tout attendre de l'Etat. Ce qui conduit l'auteur, François SOUDAN, a terminé son article, comme suit : "Tant que l’on préférera tirer vers le bas ceux qui montent plutôt que de les appuyer afin qu’ils aident leurs compatriotes, plus tard, à sortir du trou ; tant que la vertu de solidarité, l’une des bases essentielles du développement, sera noyée sous les jérémiades de l’envie et de la défiance mutuelle, la croissance reposera sur des sables mouvants. Il faut que tout change. On appelle cela une révolution culturelle" .


Sur ce blog, par deux fois, j'avais été assez critique contre Jeune Afrique. Je ne suis donc pas vraiment un fan de cet hebdomadaire. Mais avec cet article, force est de constater que le directeur de sa rédaction, a fait une parfaite lecture de la situation dans laquelle se trouve le Congo aujourd'hui. Le pays engrange des ressources, mais les habitudes prises depuis des années, risquent fort de freiner sa croissance et son progrès.


Ci- après, le lien vers cet article de Jeune Afrique intitulé " Congo : révolution culturelle. 
http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2640p079.xml0/congo-developpement-denis-sassou-nguesso-educationcongo-poussee-de-croissance.html

jeudi 28 juillet 2011

L'évènement "Villages en fête" au Congo Brazzaville

Il est toujours urgent d’agir pour développer nos villages en Afrique et au Congo, y créer de l’activité et organiser des activités diverses. Surtout quand il s’agit des villages du département du Pool dans le sud du Congo, qui ont beaucoup souffert de la guerre civile, des conflits et des violences politiques entre 1998 et 2002.

La paix est revenue dans le département du Pool. L’heure de penser à la redynamisation de nos villages et aux questions de développement local est donc arrivée. Fort de cela, le groupe JAL International et l’association Initiatives de développement au Congo (IDC), vont mener une série d’évènements dénommée « Villages en fête » à Maniouki, à 35 kms de Brazzaville, sur la route nationale N° 1. Ce village, parce que c'est le nôtre, ma grand mère et mes arrières grands y reposent en paix, sera l'épicentre d'une d'une dynamique qui concerne aussi les villages environnants : Makana I et II, Koubola, Mabaya, Mboukou, Mvouanga, Sérieux, Siassia, Mayitoukou, Taba, Poti.

« Villages en fête » est un label créé pour piloter un certains nombre d’activités économiques, sociales, sportives et culturelles, dans cette contrée du département du Pool, toute proche de Brazzaville. De nombreux jeunes, dynamiques, volontaires, en quête d’emplois et d’activités en tout genre pour vivre décemment, y résident encore aujourd’hui. Ils attendent d’être accompagner dans le but d’aider au développement de la contrée qu’on appellerait ailleurs, la banlieue sud de Brazzaville.

Du 4 au 7 Août 2011 se dérouleront à Maniouki, la première édition du tournoi de football et un mini festival de musiques et danses traditionnelles, « Villages en fête ». Le tournoi regroupera 8 équipes des villages environnants. Le mini festival regroupera des groupes de Brazzaville et du département du Pool, préalablement inscrits. Les préparatifs du tournoi vont bon train, voir les images ci-dessous.

Contact : (242) 06 698 9 656 / (336) 47 84 77 11.

vendredi 22 juillet 2011

Le président congolais, Denis SASSOU NGUESSO, était en visite à Singapour et à Maurice.

Les récentes visites d’Etat du président de la république du Congo, Denis SASSOU NGUESSO, à Singapour et à l’île Maurice, ont occupé la scène médiatique nationale et africaine. A coup de reportages et d’éditions spéciales sur Télé Congo, de dépêches et d’articles de presse sur Internet, les médias ont longuement commenté ces deux visites à portée économique. L’agenda de celles-ci a fait une large place aux rencontres économiques, aux forums d’affaires. A écouter les uns et les autres, ceux qui étaient du voyage, il semble que de grands espoirs pour le développement économique du Congo ont été semés à Singapour et à l’île Maurice.

Pour peu que l’on soit un observateur averti de la vie publique congolaise, on a dû être surpris en regardant les reportages de la télévision congolaise relatifs à ces deux visites. Les forums d’affaires et les rencontres avec les chefs d’entreprise de son excellence M. le président de la république congolais, ont connu une forte affluence. A Singapour, ce sont près de 200 hommes d’affaires et industriels qui sont venus à la rencontre de M. Denis SASSOU NGUESSO. A peu près, autant de personnes, dans une réunion du même type à l’île Maurice, quelques jours après. Des signes qui ne trompent pas.

On peut penser que depuis son retour au pouvoir en 1997, le président congolais a cette fois-ci trouvé à Singapour et à l’île Maurice, de vrais partenaires industriels, ayant la surface financière nécessaire pour leur expansion, capables d’investir pour créer des richesses et des emplois. Ce serait dommage de laisser passer cette opportunité salutaire, qui peut-être ne se représentera pas avant longtemps pour le Congo.

Voici le lien, d'un article plus détaillé relatif à la rencontre entre Denis SASSOU NGUESSO et les hommes d'affaires mauriciens. http://www.grandbaie.mu/2011/07/business-meet-congo-maurice-a-grand-baie/

mardi 5 juillet 2011

Etre étranger dans la France de Nicolas SARKOZY.



L'humiliation, une nouvelle méthode pour réguler les flux migratoires en France ? La question mérite d'être posée au regard des conditions auxquelles sont confrontées les étrangers pour obtenir ou renouveler un titre de séjour dans certains départements. Depuis quelques semaines, à Evry, dans le département de l'Essonne (91), c'est un véritable cauchemar. Les étrangers doivent faire la queue pendant plus de 24 heures, de jour comme de nuit (voir photos ci-dessus), dans la rue, dans des conditions indignes, pour espérer obtenir l'un des 150 tickets du service des étrangers le lendemain. Ils y dorment carrément à même le sol, sur des matelas de fortune. Des centaines d'hommes et de femmes, tous les soirs, dans la rue des mazières.

C'est indigne, insultant, révoltant. On assiste une véritable humiliation. Des gens s'entassent dans des files d'attente, se serrent les uns contre les autres, etc. Ce qui n'est pas loin de rappeler de sombres moments de l'histoire de ce pays. Sauf que pour cette période là, les gens étaient dans des files d'attente, s'entassaient dans des trains, pour aller vers la mort. Une mort planifiée et organisée par des racistes et antisémites. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas pour les étrangers. Mais, ces conditions d'accueil à Evry semblent organisés dans une logique profondément xénophobe. N'ayons pas peur des mots ! Comme si les étrangers étaient des moins que rien. Il n'est pas imaginable, pour les citoyens français, que cela soit pareil pour accéder à un quelconque service public.

Assez souvent, dans ses files d'attente, il y a des éclats de voix, des scènes de violence, des bagarres, parce qu'il ne faut surtout pas perdre sa place. Quand il pleut, il n'y a pas moyens pour s'abriter. Dans cette pagaille, les plus audacieux parmi les étrangers "organisent encore plus le désordre". Ils constituent une liste dès 16H la veille, pour une réception le lendemain à 9H, distribuent leurs tickets de présence à eux. Au milieu de la nuit (1H ou 2H du matin), ils font l'appel. Et si vous n'êtes pas là, vous perdez votre place. C'est vraiment inacceptable. Ce qui surprend, c'est que personne ne bouge. Même le maire socialiste de la ville, candidat aux primaires socialistes, Manuel VALLS, ne dit rien. Cela se passe pourtant chez lui.

Ce durcissement des conditions d'accueil répond à une vraie logique des services de l'état dans l'Essonne. La préfecture a fermé tous les autres services d'accueil des étrangers dans les sous préfectures, les mairies et les commissariats de police du département. Le résultat est là : Tous les étrangers du département affluent quotidiennement vers Evry, par centaines, voire par millier, dans le simple but de renouveler leurs titres de séjour. Ils y sont obligés, puisque sans cela, c'est la fin de tout: Plus d'emploi, d'allocation chômage pour les chômeurs, de logement, de comptes bancaires, etc. Bref, plus le droit de circuler.

Ne vous y trompez pas ! Nous sommes en France, le pays des droits de l'homme dont le président donne des leçons de démocratie et de dignité humaine à la terre entière. Dit-on qu'il fait bombarder la Libye pour défendre la dignité des libyens. Par contre, pour le respect et la dignité des étrangers qui résident dans son pays, il faudra attendre.

mercredi 29 juin 2011

La drépanocytose, vous connaissez ? Elle peut vous concerner.


(Ce billet est un relais de sensibilisation contre la drépanocytose).

La drépanocytose, voilà une maladie très grave, contre laquelle il faut se mobiliser encore. Le 21 juin 2011, était célébrée à Paris, au siège de l'Unesco, la 3e journée mondiale de sensibilisation contre la drépanocytose, parrainée par Mme Antoinette SASSOU NGUESSO (notre photo). Cette journée, " visait à relancer la mobilisation pour des actions plus efficaces en matière d'éducation, de prévention et de prise en charge de cette maladie". Cliquez sur le lien ci-après pour lire un article relatif à cette célébration à l'Unesco. http://www.afrik-online.com/?p=7289

Quelques chiffres communiqués au cours de cette journée m'ont surpris. Je n'imaginais pas les ravages de cette maladie génétique dans le monde, particulièrement en Afrique. Par année, 300.000 à 500.000 enfants naissent avec cette maladie héréditaire. Ils sont donc contaminés par leurs parents, dont beaucoup ignorent parfois qu'ils sont porteurs du gène transmetteur de la maladie. 50% de ces enfants meurent avant l'âge de 5 ans. Les autres continuent à vivre, mais au prix de nombreuses souffrances et d'une scolarité gâchée. Ces chiffres sont importants. Ils appellent à une mobilisation plus importante, surtout dans nos pays d'Afrique, où les budgets de santé publique (des états et des organismes internationaux) font la part belle au sida. Or, la drépanocytose tue aussi beaucoup de nos enfants.

La France qui détient l'un des meilleurs systèmes de santé au monde, compte encore en moyenne, 300 à 400 naissances d'enfants malades par année. Principalement, des enfants dont les parents sont d'origine africaine (noire et arabe) ou antillaise. La preuve que beaucoup de personnes ignorent qu'elles sont porteuses du gène transmetteur. Elles découvrent lorsque les premières maladies surviennent, qu'elles ont donné naissance à un enfant drépanocytaire homozygote SS, la forme la plus sévère de la maladie.

Alors, bougeons nous un peu, sensibilisons ! Il y a plusieurs pistes. Par exemple, que les adultes se dépistent pour savoir s'ils sont porteurs du gène transmetteur. Cela permettra de savoir avant une grossesse, s'il y a un risque pour le couple d'avoir un enfant malade. Sans doute, il faudra mener d'autres actions, au moins pour que des sommes d'argent conséquentes soient consacrées à cette maladie, en particulier dans nos pays d'Afrique noire. Et particulièrement au Congo Brazzaville. La fondation Congo Assistance de Mme Antoinette SASSOU NGUESSO mène quelques actions. Si d'autres structures ou d'autres personnes lui emboîtent le pas, ce ne sera pas de trop, je pense.

Enfin, pour tout savoir sur la drépanocytose, je vous conseille de cliquer sur http://www.ladrepanocytose.com/.

samedi 25 juin 2011

Réponse à un article bidon, paru sur www.talassa.org et www.mampouya.com, écrit par un pseudo journaliste.


Chers amis du blog,

Je vais sortir du cadre habituel de mes billets ou articles, pour faire une réponse à un pseudo journaliste qui a cru bon de déverser des mensonges sur le forum d'investissement de la diaspora congolaise que nous avons organisé le 18 juin à Paris. Si un droit de réponse nous est accordé sur les sites concernés, alors je supprimerai ce billet.

Dans un article de qualité médiocre, intitulé "Congo cherche investisseurs et compétences désespérément : Même la diaspora ne veut pas investir au Congo", paru sur les sites talassa.org et mampouya.com, ce pseudo journaliste a jeté le discrédit sur le forum d'investissement de la diaspora congolaise. En prenant pour prétexte, la critique de l'intervention du ministre des zones économiques spéciales, Alain AKOUALA ATIPAULT, il a craché son venin contre ce dernier et contre les organisateurs de la rencontre du 18 juin 2011 à Paris.

Voici un extrait de ce papier mal écris, j'allais dire de ce chiffon, signé Amos COLOMBE (de TALASSA): " En dépit des moyens financiers mis à contribution, le séjour de travail, en France du ministre des zones économiques spéciales, M. Alain AKOUALA ATHIPAULT, a été un fiasco. Plutôt que de donner une bonne image du Congo afin d’inciter et encourager plus d’une personne à entreprendre dans notre pays, la rencontre organisée en France par M. Alain AKOUALA n’a pas produit les résultats escomptés d’après des témoignages concordants.

Pour commencer, la salle retenue pour la circonstance ne répondait guère à un évènement aussi capital (80 places maximum) dans un coin reculé. Selon nos informations, la stratégie adoptée par M. Alain AKOUALA n’est pas de nature à booster l’économie congolaise et à motiver la diaspora congolaise.

Comment comprendre, qu’à la place de plusieurs personnes qui étaient attendues à ce rendez-vous environ 40 personnes seulement ont été présentes à ces assises notamment, les congolais en poste à l’Ambassade du Congo en France, les griots du pouvoir de Brazzaville et quelques rares personnes qui ont fait baver notre cerveau bleu.

A en croire certains observateurs, la manière dont cette rencontre a été organisée ne saurait encourager ni investisseur étranger et moins encore la diaspora congolaise à faire le déplacement du Congo. Un pays qui excelle dans la médiocrité et dans l’amateurisme qui dénotent du manque de sérieux de certains dirigeants politiques. Lesquels s’illustrent dans le m’as-tu-vu et les voyages onéreux visant à justifier les dépenses publiques.

Pourquoi le ministre Alain AKOUALA ne s’est-il pas fait accompagner par d’autres membres du gouvernement ou des experts des secteurs comme prévu ? "
(Cliquez sur le lien suivant pour lire l'intégralité de ce papier. http://www.mampouya.com/article-congo-cherche-investisseurs-et-competences-desesperement-77620984.html

Ce tissu de mensonges et de calomnie, qui pue la haine, est truffé de nombreuses contrevérités. Il appelle la réponse suivante :

1. Le ministre Alain AKOUALA ATIPAULT n'a pas organisé de forum à Paris. C'est plutôt l'association Initiatives de Développement au Congo (IDC), que je dirige, qui l'a organisé. Nous l'avons invité. Il a bien fait de venir. L'échange qu'il a eu avec les participants a été largement apprécié, n'en déplaise au pseudo journaliste Amos COLOMBE et ses sources. C'était un échange courtois, riche et sans complaisance. Aucune des cinq questions adressées au ministre Alain AKOUALA, ne lui ont posé de problème. Alors, affirmer " que quelques rares personnes lui ont fait baver" relève d'un mensonge éhonté. C'est faire preuve d'un esprit limité, en pensant que de simples questions peuvent "faire baver" le ministre AKOUALA ou un intervenant quelconque.

2. Le forum d'investissement de la diaspora n'avait pas pour objet de susciter, séance tenante, des vocations d'investisseurs. Donc affirmer qu'il n'a pas "produit les résultats escomptés" relève de la pure calomnie. Si vous même, M. Amos COLOMBE, ou votre source était quelqu'un de sérieux, vous aurez pu écrire qu'à l'issue de la session 2 du forum, près de 12 participants ont pris des contacts en aparté avec les orateurs des organismes d'appui et de financement des porteurs de projets présents (Entrepreneurs en Afrique, Centre International du Crédit Mutuel -Mucodec, Ecobank, etc.) afin d'enclencher le processus d'accompagnement et de financement des projets. Pour info, près de 6 projets énoncés par ces compatriotes, peuvent être éligibles au programme d'appui technique "Entrepreneurs en Afrique".

3. Il est écrit : " La salle retenue pour l'évènement ne répondait guère à un évènement aussi capital (80 places maximum) dans un coin reculé. Selon nos informations, la stratégie adoptée par le ministre Alain AKOUALA n'est pas de nature à booster l'économie congolaise et à motiver la diaspora congolaise". Là, on frise carrément le ridicule. Une salle située dans l'ouest parisien, à quelques encablures de la place du trocadéro, est pour l'auteur de l'article, dans "un coin reculé". Comme c'est drôle. Pour le nombre de places, nous avons fait installé 100 chaises. Et celles-ci étaient quasiment toutes occupées. Nous sommes bien loin des 40 personnes présentes dont il est fait mention. Je renvoi le pseudo journaliste aux quelques photos du forum qui sont sur ce blog, ou au reportage du journal télévisé d'Africa 24 Tv du 18 juin 2011 -édition du soir. D'autres personnes sont même venues en grand nombre dans l'après midi, après que certaines présentes la matinée soient parties à la suite de la communication du ministre Alain AKOUALA ATIPAULT. Il y a donc eu plus de 100 participants, près de 150 personnes environ. Ensuite, M. Amos COLOMBE ose juger la communication du ministre Alain ALOUALA ATIPAULT, en parlant "de stratégie qui ne serait pas la bonne". C'est le comble du ridicule. En lisant son article, on voit comment celui-ci est mal charpenté. On décèle à travers celui-ci, ce que vaut vraiment son auteur. Alors, que ce dernier qualifie une stratégie de communication est pour le moins surprenant. C'est comme si un mal voyant était en train de montrer le chemin à une personne qui n'a pas de difficultés de vue.

4. L'auteur de l'article insinue que "des moyens financiers importants ont été mis à contribution pour ce forum". La réponse qu'il lui faut est claire. Les quelques financements qui ont permis l'organisation de ce forum sont tous d'ordre privé. Il n'y a pas eu d'argent public dans ce forum, pas d'argent du contribuable congolais ou français.

5. Enfin, une autre ineptie de notre pseudo journaliste : " A en croire certains observateurs, la manière dont cette rencontre a été organisée ne saurait encourager ni investisseur étranger et encore moins la diaspora congolaise à faire le déplacement du Congo". Là, on sent vraiment la mauvaise foi et le peu de sérieux d'Amos COLOMBE. Des dizaines de participants, qui ne sont pas des griots du gouvernement congolais et de son président, ont apprécié l'organisation de ce forum, les communications faites, la qualité des intervenants, etc. Ils ne cessent de nous le dire par mail ou par téléphone. Des compatriotes congolais résidant au Cameroun, au Bénin ou au Burkina Faso nous contactent, parce qu'ils ont vu le reportage dans le JT d'Africa 24 TV. Ils ont apprécié le fait d'avoir convier à ce forum comme intervenant, des personnes qui dans leur métier et leur parcours professionnel, sont à même d'apporter les réponses attendues par les porteurs de projets de la diaspora. Si des orateurs sont venus de la Banque mondiale, d'Ecobank international, du Centre International du Crédit Mutuel- Mucodec, d'Entrepreneurs en Afrique, du gouvernement congolais, du tribunal de commerce de Paris; c'est bien parce que le forum d'investissement a été jugé suffisamment sérieux. C'est cette même perception qui a conduit les chaînes Africa 24 TV et Brazza TV de couvrir l'évènement dans son intégralité, sans que nous n'ayons à dépenser un seul centime d'euro. Alors franchement, je pouffe de rire en lisant cette affirmation sur l'organisation.


En définitive, nous savions en tant qu'organisateurs du forum, qu'il y aura certainement des personnes qui n'apprécieraient pas notre initiative. C'est normal. On pensait par contre que des arguments de poids et un travail sérieux de journalisme nous seront opposés pour critiquer le forum d'investissement. Hélas, nous avons un article de qualité médiocre, écrit par quelqu'un qui semble tout ignorer du journalisme, de sa déontologie, qui ne sait pas non plus qu'une relation des faits dans un journal ou sur un site internet, suppose au mieux une présence au moment de l'évènement, ou simplement une confrontation des témoignages des participants. Notre pseudo journaliste ferait bien de lire la charte du journalisme.

Personnellement, je ne suis pas non plus surpris par les critiques adressées au ministre Alain AKOUALA ATIPAULT. Il y a quelques mois, le site www.mampouya.com s'était illustré en lançant une violente attaque contre lui, sur la base du prétendue témoignage d'une compatriote congolaise, sur des choses d'ordre strictement privé. Si ce site était allé jusque là pour salir et démolir une personne, il n'est donc pas surprenant qu'il récidive (avec l'appui ou la complicité d'un pseudo journaliste de TALASSA) en crachant à nouveau son venin. Je ne suis pas loin de penser que cela répond à une vraie stratégie de démolition et de lapidation médiatique de la personne d'Alain AKOUALA ATIPAULT. Si c'est cela l'opposition, alors il faut s'inquiéter de la qualité des débats publics demain dans notre pays le Congo, si par hasard, ceux qui s'adonnent à telles pratiques, arrivent un jour à avoir une parcelle de responsabilité.

mercredi 22 juin 2011

Pari gagné pour le forum d'investissement de la diaspora congolaise à Paris.




Près de 150 personnes sont venues au forum d'investissement de la diaspora congolaise, le 18 juin 2011, à Paris. Le pari a donc été gagné par l'organisateur de l'évènement, l'association Initiatives de Développement au Congo (IDC).

Le ministre à la présidence, chargé des zones économiques spéciales, Alain AKOUALA ATIPAULT, est spécialement venu de Brazzaville pour s'entretenir avec les congolais de France. Une communication de grande qualité qui a suscité des échanges intéressants avec l'assistance, sur les possibilités d'investissement au pays. Ce fût un échange courtois, intelligent et sans complaisance.

L'autre pari réussi, c'est d'avoir réuni des intervenants aux profils différents, qui par leur itinéraire professionnel et leur fonction, peuvent ouvrir des "portes" pour accompagner les porteurs de projets, ceux qui veulent se lancer. Comme Danielle BRICHE du programme "Entrepreneurs en Afrique", Julie SANCHEZ (Centre international du crédit mutuel dont la filiale au Congo est la MUCODEC), Christophe BOURLAND (Directeur général d'Ecobank international), Odilia HEBGA (Banque mondiale - région Afrique).

Une dernière session, relative à la sécurisation des investissements, l'amélioration du climat des affaires et la promotion des investissements, a clos le forum. Là aussi, des intervenants de qualité sont venus : Yvon NGOMBE, avocat d'affaires et enseignant; Yannick ITOUA, directeur de la publication du guide officiel de l'investisseur au Congo; Dieudonné MPOUKI MOUSSOUKI, greffier au tribunal de commerce de Paris; Carmen Féviliyé, journaliste aux dépêches de Brazzaville. A cette occasion, Yannick ITOUA a offert gracieusement plus d'une cinquantaine du guide de l'investisseur au Congo aux participants.

Un compte rendu plus complet et détaillé sera publié. Il aidera à préparer la suite à donner à ce forum d'investissement de la diaspora congolaise. C'est une demande insistante des participants et de ceux qui ont regardé à la télévision, un extrait des travaux du forum. Cliquez sur le lien suivant http://www.africa24tv.com/section/les_jt/8997 . Le sujet sur le forum d'investissement est le troisième du journal télévisé.

Il y avait le samedi 18 juin 2011 à Paris et dans sa proche banlieue, 4 rencontres publiques organisées par les compatriotes congolais. La sortie officielle d'une nouvelle plateforme politique de l'opposition, le tournage de la très populaire vidéo "Sapologie 5", la célébration d'une messe en mémoire de Mgr Théophile MBEMBA, etc. Des activités qui rassemblent de nombreuses personnes de notre diaspora. Le fait que le forum d'investissement ait rassemblé un nombre si important, est la preuve que la thématique de l'investissement de la diaspora au Congo, est une vraie attente. Ce n'est donc pas un thème gadget que nous avons programmé pour prétexter un rassemblement de plus. C'est sans doute pour cela qu'il y a des demandes insistantes pour qu'il y ait une suite. Nous allons y travailler.

jeudi 2 juin 2011

Annonce - vidéo sur le forum d'investissement de la diaspora congolaise à Paris




Le besoin d'investir ou de monter une affaire dans le pays d'origine est devenu une préoccupation au sein de la diaspora congolaise. C'est l'un des sujets qui revient le plus au cours des discussions entre les compatriotes congolais résidant en France. La montée du chômage et la précarité qui ne cessent de croître, ne sont pas étrangères à cela. Mais aussi la lassitude d'occuper toujours des emplois peu qualifiés et mal rémunérés, que vivent de nombreuses personnes et diplômées.


Le Congo Brazzaville affiche depuis quelques années des indicateurs économiques intéressants (taux de croissance à deux chiffres, PIB en augmentation). En dépit de quelques insuffisances, l'intérêt croissant des investisseurs étrangers est éloquent avec 352 millions d'IDE (Investissements directs étrangers) en 2010. C'est donc peut-être maintenant, le moment pour les porteurs de projets de la diaspora congolaise, d'oser des projets à vocation économique et lucrative.


Ainsi est née, au sein de notre association, l'idée d'organiser le forum d'investissement de la diaspora congolaise à Paris, le 18 juin 2011, de 11H à 18H, à la maison des ingénieurs ETP. 15 rue cortambert, 75016 Paris.

Le forum a entre autres objets de présenter les opportunités d'affaires au Congo B, d'inviter la diaspora à oser l'investissement, de faciliter la rencontre entre les porteurs de projets d'une part, les organismes d'accompagnement des migrants investisseurs (Entrepreneurs en Afrique, FAFRAD économique) et les banques, d'autre part.


Chers amis du blog, si cela vous intéresse, merci de laisser un commentaire ou de m'envoyer un message sur mon email (rudymalonga@hotmail.fr) pour qu'en retour, je vous adresse une invitation, la plaquette du forum et le programme.


vendredi 15 avril 2011

Brazzaville n'a aucun intérêt à vouloir déstabiliser Kinshasa.


La diplomatie a fini par l'emporter. Le président de la république du Congo - Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a effectué un courte visite ce vendredi 15 Avril à Kinshasa en république démocratique du Congo. Il a été reçu par son homologue, le président Joseph Kabila Kabangé. Selon plusieurs sources, les deux hommes se sont entretenus pendant près d'une heure trente, en tête à tête. Suivi d'un entretien ouvert aux collaborateurs des deux présidents, notamment les ministres. Un temps particulièrement long qui peut attester que les malentendus venus assombrir les nuages des relations fraternelles entre les deux pays, ont été dissipés.

Il y a quelques semaines, en effet, la tension était monté d'un cran du côté des responsables de la république démocratique du Congo. Ils avaient rappelé leur ambassadeur en poste à Brazzaville, pour exprimer leurs doutes sur le rôle du Congo dans l'attaque de la résidence du président KABILA à Kinshasa, le 27 février 2011. Lambert Mende, le ministre de la communication de la RDC n'y était pas allé de mains mortes dans une déclaration à l'AFP (agence France presse) : "Il y a des réponses que nous attendons (de la part du Congo), qui tardent à venir. Ce sont des questions générales liées aux conditions de sécurité aux frontières, par rapport aux événements du 27 février 2011". Une mise en cause à peine voilée de Brazzaville dans la tentative de putsch contre Joseph Kabila Kabangé. Ce qui avait conforté ce que certains médias avaient insinué, à savoir, la mise en cause de Brazzaville dans le coup de force manqué. Certains journaux de Kinshasa et de la presse africaine, suivi par la blogosphère, s'en étaient fait l'écho. Pour eux: " L'implication de Brazzaville dans les évènements du 27 février 2011 était patente. Les assaillants étant, dit-on, venus de cette ville, etc.". A cela, il faut ajouter le refus des autorités de Brazzaville, d'extrader pour l'heure, le général Faustin Munéné et le chef tribal Ondjani, deux auteurs présumés d'actions insurrectionnelles dans leur pays. Ils sont détenus du côté de Brazzaville et recherchés par la justice de Kinshasa. Pour ceux qui accusent Denis Sassou Nguesso de vouloir déstabiliser Joseph Kabila Kabangé, cela fait beaucoup et est la preuve d'une volonté de nuire, de vouloir créer le désordre en RDC.

En réponse, les autorités de Brazzaville n'avaient pas répondu à cette escalade verbale et au rappel de l'ambassadeur de la RDC. Une absence de réponse qui avait quelque peu agacé dans l'opinion, même du côté de Brazzaville. Finalement, le calme et la retenue observées par le gouvernement du président Denis Sassou Nguesso semblent s'être avéré efficaces. Cela a conduit à faire revenir le gouvernement de la RDC à de meilleurs sentiments. Ci- après un lien qui vous ramènera vers un article de la presse congolaise de Kinshasa, relatif à cette visite. http://www.digitalcongo.net/article/75072

Je l'avais écris dans un billet sur ce blog le 26 mars 2011. Même en réfléchissant longtemps, il paraît difficile de trouver des raisons fondés qui motiveraient les autorités de Brazzaville de soutenir une opération de déstabilisation contre la RDC. Un coup d'état sanglant à Kinshasa n'aura pas seulement de lourdes conséquences en RDC. Les mêmes conséquences seront observées à Brazzaville, simplement à cause de l'aspect démographique. La seule ville de Kinshasa représente au bas mot, cinq à six fois, la population de Brazzaville. L'instabilité à Kinshasa poussera des millions de kinois; les habitants de Kinshasa; à Brazzaville. La traversée du fleuve qui sépare les deux capitales étant facile et sans danger en pirogue. Pour peu que l'on connaisse les problèmes actuels d'urbanisation de Brazzaville (logement, transport, salubrité, inflation des prix des denrées alimentaires de base, etc.), on sait d'avance qu'un ou deux millions de réfugiés provoqueraient de véritables difficultés. Et les autorités auront toutes les peines du monde pour gérer la situation. Alors, on voit mal pour quel intérêt, les autorités du Congo Brazzaville chercheraient à déstabiliser le gouvernement du président de la RDC, Joseph Kabila Kabangé. La courte visite à Kinshasa du président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a sans doute permis de lever les doutes sur ce point et sur bien d'autres encore. L'avenir nous le dira.

dimanche 10 avril 2011

L'union africaine, Zuma, Sassou Nguesso et les autres, en médiation en Libye.


Finalement, l'union africaine existe. Et elle travaille. Ce qui en soi est une bonne nouvelle pour les patriotes africains. Depuis que la crise a éclaté en Libye, il est de bon ton de moquer l'organisation panafricaine. On nous a dit "qu'elle laissait faire", qu'elle a gardé le silence parce que "le colonel Mouammar Kadhafi était l'un des grands donateurs" de nombreux états et des projets africains etc. Les critiques, parfois relayées par les africains eux mêmes, sont allés loin . Jean Ping, le président de l'union africaine ayant été jugé incapable de faire quoi que ce soit dans la crise libyenne.

Le 17 mars 2011, les pays occidentaux, la France en tête, au mépris des actions en cours au sein de l'union africaine, décident d'adopter une résolution au conseil de sécurité de l'Onu. Celle-ci autorise des frappes aériennes pour imposer une zone d'exclusion aérienne. 10 pays sur les 15 que comptent le conseil de sécurité votent en sa faveur, y compris trois pays africains, sans doute influencés par les puissances comme les USA, la Grande Bretagne et la France. Alors que l'union africaine vient de mettre en place un comité de médiation. La "diplomatie m'as tu vu" ou "diplomatie du mégaphone", celle du président Nicolas Sarkozy, venait de triompher. On allait voir ce qu'on allait voir: Quelques jours, voire quelques semaines, suffiraient pour faire plier le régime de Mouammar Kadhafi. Bombardement après bombardement, les forces occidentales emmenées par l'Otan peinent à assurer la victoire des insurgés. Les forces loyalistes libyennes résistent. Nous en sommes là aujourd'hui. C'est presque l'enlisement dans le conflit, les pays alliés et les occidentaux ne savent plus comment régler la crise. Ils semblent comprendre que les frappes aériennes ne suffiront pas pour chasser le colonel Kadhafi du pouvoir .

Du coup, les pays occidentaux redécouvrent les vertus du dialogue politique pour trouver des solutions au conflit libyen. La "diplomatie du mégaphone" ne semble plus de mise, même si Bernard Henri Lévy, le médiatique philosophe français, est allé encore se balader du côté de Misrata, la troisième ville libyenne. Les forces alliées qui bombardent la Libye viennent donc de redécouvrir l'union africaine. Ils s'aperçoivent qu'elle n'était pas aux abonnés absents, qu'elle travaille en coulisse, sans faire de bruit, ni fanfaronner devant les médias. C'est justement ce travail qui vient d'aboutir à la mission du comité de médiation de l'union africaine à Tripoli ce dimanche 10 Avril. Les chefs d'états africains, médiateurs dans la crise libyenne, Jacob Zuma (Afrique du sud), Denis Sassou Nguesso (Congo); notre photo ci-dessus; Amadou Toumani Touré (Mali) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), sont tous les quatre en Libye. Sans doute, en accord avec l'Otan et les pays alliés impliqués dans les bombardements. Ils doivent s'entretenir avec Mouammar Kadhafi , mais aussi avec les insurgés à Benghazi, pour obtenir une cessation des hostilités. Et engager un processus de dialogue, visant à régler le conflit sur le plan politique. Vont-ils réussir ? Ce n'est pas sûr au regard de la méfiance affichée des insurgés de Benghazi à l'endroit de l'union africaine.

Au moins, en tant qu'africain, je me réjouis de voir l'union africaine au travail, à la recherche de solutions à la crise, au lieu d'assister aux rodomontades et interventions françaises dans les crises ivoiriennes et libyennes. Vu le nombre d'injonctions du gouvernement français, on aurait pu croire que ces conflits se déroulent dans l'hexagone. Un coup, il reconnaît de façon précoce les insurgés libyens. Une autre fois, il exige une lettre écrite et signée pour la reddition de Laurent Gbagbo en Côte d'ivoire, etc. L'ingérence du président français Nicolas sarkozy, les déclarations "donneuses de leçons " de ses ministres, Alain Juppé (affaires étrangères) et Gérard Longuet (défense), sont franchement inacceptables. Quoi que l'on pense de Laurent Gbagbo ou de Mouammar Kadhafi, qui heureusement, n'ont pas le soutien de tous les africains !

mardi 5 avril 2011

Communiqué de presse - forum d'investissement de la diaspora du Congo Brazzaville à Paris.


J'avais déjà écris un billet à ce propos le mois dernier. Je mets en ligne le communiqué de presse relatif au forum d'investissement de la diaspora du Congo Brazzaville, que nous organisons à Paris, le 18 Juin 2011.

Ce forum de Paris se déroulera en trois sessions dont une est réservée pour des entretiens et des échanges en aparté, entre les porteurs de projets d'une part, les banques (dont Ecobank) et les organismes d'appui à la création d'entreprises en Afrique (FAFRAD économique - "entrepreneurs en Afrique, etc.). Cette volonté d'entretiens en aparté a pour but d'enclencher une dynamique, qui permettra aux porteurs de projets d'être accompagner, de la formalisation de l'idée jusqu'à son lancement, en passant par le montage d'un projet "bancable", la demande de prêt d'honneur auprès des organismes financiers français ou congolais.

Nos premiers partenaires sont: La Banque mondiale-région Afrique, Entrepreneurs en Afrique, la FAFRAD économique, Ecobank international, le ministère congolais des zones économiques spéciales, le complexe touristique Mombo beach, la résidence Elonda de Kintélé.

Pour celles et ceux que cela intéressent, voir les dernières lignes du communiqué ci-après pour le contact.

Communiqué de Presse.

Le samedi 18 juin 2011, de 10H à 17H30, aura lieu à la maison des ingénieurs ETP – 15 rue cortambert – 75016 Paris, le forum d’investissement de la diaspora du Congo Brazzaville.

Le besoin d’investir ou de monter une affaire dans le pays d’origine est devenu une préoccupation au sein de la diaspora congolaise. La montée du chômage, la lassitude de toujours occuper des emplois peu qualifiés et mal rémunérés vécue par ceux qui sont formés, sont quelques unes des raisons évoqués ici et là, pour motiver ce besoin. Mais aussi, la volonté d’investir à distance, pour créer de la richesse, des emplois et aider au développement.

Le forum d’investissement a pour objets de présenter les opportunités d’affaires au Congo Brazzaville, d’inviter la diaspora à oser les projets économiques, de faciliter les rencontres entre les porteurs de projets d’une part, les banques et les organismes d’appui à la création d’entreprises en Afrique, d’autre part…

Sont conviés au forum, comme intervenants :

  • Rigobert MABOUNDOU, ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage.
  • Alain AKOUALA ATIPAULT, ministre congolais des zones économiques spéciales.
  • Célestin MONGA, conseiller directeur, responsable du programme de transformation économique structurelle à la Banque mondiale (Sous réserve).
  • Odilia HEBGA, chargée de communication à la Banque mondiale -région Afrique.
  • Paul OBAMBI, président de la chambre de commerce et d’industrie de Brazzaville.
  • Christophe BOURLAND, directeur général d’Ecobank international.
  • Danielle BRICHE, chargée de mission au Programme « entrepreneurs en Afrique »
  • Yéra DEMBELE, président de la FAFRAD- économique
  • Dieudonné MPOUKI MOUSSOUKI, greffier au tribunal de commerce de Paris.
  • Yvon NGOMBE, Juriste - Avocat.


CONTACT : Rudy MALONGA, président de l’association Initiatives de développement au Congo (IDC). Tél. : 06 64 38 05 59 – Email : rudymalonga@hotmail.fr ou id_congo@organge.fr

Blog du forum. http://foruminvest-congo.blogspot.com

Association Initiatives de développement au Congo (IDC) – Maison des associations du canal – 18 rue Georges Brassens – 91080 Courcouronnes (France). N° d’enr. W912003034, journal officiel du 27 février 2010.

dimanche 3 avril 2011

Ce qui se passe en Côte d'ivoire est vraiment désespérant.


Encore la Côte d'ivoire. Cette fois-ci, c'est fait. La guerre civile tant redoutée depuis des mois, bat son plein. Les images qui passent en boucle dans les médias suffisent pour témoigner de la violence des combats à Abidjan, la capitale économique.

Le chaos s'est donc installé. L'horreur des combats aussi. Pour preuve, à Duékoué, dans l'ouest, les violences auraient fait près de 800 tués en 24 heures selon la croix rouge internationale. A Abidjan, on compte déjà beaucoup de morts. Ce bilan sera forcément très important, puisque le camp Gbagbo n'a pas abdiqué. Il semble résister. Un bain de sang est donc malheureusement à redouter jusqu'à la fin de cette guerre à Abidjan. Les populations civiles sont dans le dénuement le plus total. Elles ne peuvent pas s'alimenter, restent terrées chez elles. L'ONUCI (organisation des nations unies en Côte d'Ivoire) ne faisant rien pour protéger les civils.

Et la France dans tout cela, que fait-elle ? Elle se sent très concernée et se comporte en véritable force d'occupation. Elle a décidé de prendre le contrôle de l'aéroport d'Abidjan. Le gouvernement a envoyé 300 militaires supplémentaires . Il a également décidé du regroupement de tous les français de Côte d'Ivoire en vue de leur évacuation vers l'hexagone. On compte , en effet, près de 12.000 ressortissants français dans ce pays. Vous l' aurez remarqué, la France fait donc partie du décor de cette guerre civile ivoirienne. Il ne faudrait pas être surpris qu'elle facilite la victoire des hommes d'Alassane Ouattara. En deux jours, samedi 2 et dimanche 3 Avril, le président Nicolas Sarkozy a convoqué deux réunions successives au palais de l'élysée avec son premier ministre, ses ministres des affaires étrangères et de la défense, le chef d'état major de l'armée française etc. De mémoire, jamais un chef d'état français ne s'était aussi impliqué à l'occasion d'une guerre civile africaine. Le prétexte des liens étroits entre la France et la Côte d'ivoire suffit-il pour justifier cet emballement ? Certainement pas.

Ne vous-y méprenez pas ! Je ne prends absolument pas position pour Laurent Gbagbo en écrivant ces quelques lignes. Ce monsieur est le premier responsable des malheurs de la Côte d'ivoire. Il a eu tout faux sur toute la ligne. Il a étonné en se comportant comme un novice , en se trompant systématiquement. J'aurai donc pu être du côté d'Alassane Ouattara. Hélas, non ! Sur la dernière ligne droite, il a prouvé qu'il est lui aussi un va-t-en guerre. L'assaut final qu'il a décidé de lancer indique clairement que ce qui importe pour lui, c'est le pouvoir à tout prix, quelque soit le nombre de perte en vies humaines. Il doit savoir que la victoire dans les urnes ne lui donne pas le droit d'organiser un massacre comme à Duékoué, pour s'installer au pouvoir. Le soutien de l'union africaine et de la communauté internationale ne signifie non plus que ces hommes sont en droit de faire n'importe quoi pour faire partir Laurent Gbagbo. Tout cela est vraiment désespérant pour l'Afrique. Jusqu'à quand, ses dirigeants cesseront de provoquer des guerres civiles ? Le lourd tribut que va payer le peuple ivoirien, juste pour départager une classe politique défaillante, est trop lourd. Alsasane Ouattara et Laurent Gbagbo, d'anciens alliés politiques, confirment tout le mal que beaucoup de jeunes africains pensent de leur classe dirigeante.

mardi 29 mars 2011

L'Inde s'intéresse à l'Afrique... et (peut-être aussi) au Congo-Brazzaville.


On connaissait l'intérêt de la Chine pour l'Afrique dans le domaine économique. Un autre géant de l'Asie, l'Inde, est en train de lui emboîter le pas. C'est la lecture que l'on peut faire du VIIe forum de partenariat entre l'Inde et l'Afrique qui a débuté ce 27 Mars 2011, et qui s'achèvera le 31 du même mois, à New Delhi. Organisé par le gouvernement fédéral, la confédération des industries indiennes et l'Exim bank, ce conclave économique réunit près de 500 compagnies indiennes, des représentants du secteur privé et des officiels africains. Le Congo - Brazzaville, y est représenté par Alain AKOUALA ATIPAULT, ministre des zones économiques spéciales. Ce dernier qui a la lourde responsabilité du dossier de diversification de l'économie congolaise, devait y présenter le projet des zones économiques spéciales, les opportunités d'investissement qu'il offrira, etc. Ce qui devait sans doute intéresser les hommes d'affaires indiens, dans l'attente des études qui vont être lancées sur la spécialisation de ces zones.

Que peut espérer l'Afrique, et particulièrement le Congo-Brazzaville, des investissements de l'Inde ? Beaucoup de choses, surtout de la création des richesses et des emplois. Ce pays fait partie avec le Brésil, la Russie et bien sûr la Chine, des nations qui ont bien résisté à la crise financière mondiale. Les indicateurs économiques de l'Inde sont éloquents. Ils confirment le rang de puissance émergente que cet éléphant asiatique a acquis depuis quelques années. En 2010, la réserve de change de la banque centrale représentait 254 milliards de dollars US. Le taux de croissance en pourcentage de PIB représentait +8,5%. Ce qui indique la bonne santé économique de ce pays, et surtout sa capacité à investir en Afrique. On connaît effectivement son intérêt pour le pétrole, les minerais du sous-sol, etc. Justement, selon le journal français le figaro, le gouvernement indien s'apprêterait à lancer un fonds souverain pour financer ses acquisitions en Afrique, avec un regard particulier sur l'Angola, l'Ouganda, le Sénégal (phosphate), le Soudan, etc. Les 254 milliards de dollars US de leur réserve de change, lui donne de la marge.

Pour le Congo-Brazzaville, cela peut aussi s'avérer intéressant. Il y a du pétrole, du bois, des minerais dans le sous-sol, etc. Le projet des zones économiques spéciales peut aider à capter les investissements indiens du côté de Pointe-Noire, d'Oyo -Ollombo ou de Ouesso. Gageons donc que la participation du ministre Alain AKOUALA ATIPAULT à ce forum économique entre l'Inde et l'Afrique, débouche sur l'arrivée prochaine au Congo - Brazzaville, d'investisseurs qui viendraient s'informer et regarder les emplacements des futures zones économiques congolaises, les infrastructures, les avantages et les potentialités qu'elles offriront. Comme cela a été le cas, lors des précédentes fois, avec la visite des hommes d'affaires et des officiels de Singapour, de l'île Maurice, du Brésil, etc.