lundi 12 septembre 2011

Un extrait des notes des diplomates Américains sur le Congo-Brazzaville, révélé par WikiLeaks


Quelqu'un a dit : " Etre diplomate, cela consiste parfois à perdre son temps".

J'ai été attiré ce matin en passant devant le kiosque à journaux de ma gare RER (train régional en banlieue parisienne) par le titre du "Jeune Afrique" de cette semaine. Le titre est le suivant :" WikiLeaks, comment les Américains jugent nos chefs ?".

WikiLeaks, vous connaissez ? J'imagine que oui. C'est le site Internet qui a mis sur la place publique les câbles et les correspondances des diplomates américains. Des correspondances classées confidentielles, qui donnent le tournis aux "grands" de ce monde, puisque de nombreux secrets y sont révélés. 

Je vous livre ce que "Jeune Afrique" a révélé en ce qui concerne le Congo Brazzaville. Vous serez surpris. Franchement, les ambassades occidentales ont parfois du temps à perdre avec quelques plaisantins qui ont décidé de se donner de l'importance. Extraits de l'article sur la note confidentielle d'Andrew Young, conseiller politique de l'ambassade des Etats Unis à Paris, qui avait reçu le 4 novembre 2009, "un étrange gouvernement en exil de la République du Congo"  conduit par son "Premier ministre autoproclamé", un certain Tony Gilbert MOUDILOU.
 
Malgré le caractère farfelu de cette visite, "le diplomate Américain retranscrit fidèlement ce qui lui a été dit, d'après Jeune Afrique :" Le président Sassou Nguesso serait cancéreux, souffrirait d'une profonde dépression, ne voyagerait plus, serait en train de préparer son fils pour lui succéder,  etc". Plus loin, le diplomate Américain s'entend dire " Que ce gouvernement en exil a besoin de l'aide américaine". Ce à quoi le diplomate aurait répondu " que les Etats unis ne finançaient pas les partis politiques ou les groupes en exil". Et de conseiller à ses interlocuteurs "de rentrer au pays pour y mener leur action politique".  La suite des révélations montrent le peu de sérieux de cette rencontre, de ceux qui l'ont sollicité et de celui qui perd son temps à en relater les faits auprès de sa hiérarchie. 

Quelle est la morale de cette histoire en ce qui concerne le Congo Brazzaville ? Faites vous une réponse vous même, chers amis. 

Je vous invite à lire ce numéro de "Jeune Afrique". Vous allez beaucoup rigolé en lisant ce que les diplomates Américains écrivent sur nos chefs d'état africains. A travers cette lecture, vous vous apercevrez que ces diplomates sont parfois à côté de la plaque, faisant confiance à des interlocuteurs fantaisistes. 


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