lundi 28 février 2011

Un progrès à saluer: Le bitumage de la route Pointe-Noire /Brazzaville, au Congo.


Quand des progrès sont accomplis, c'est bien de le dire et de les mettre en lumière. C'est un principe de bon sens.

Il y a quelques jours, j'avais écris un billet sur le projet des zones économiques spéciales qui a pris forme au Congo Brazzaville, qui avance et qui aboutira certainement d'ici deux ans. Les exemples dans ce sens, sont nombreux dans les pays en voie de développement. En bon patriote, c'est le souhait que l'on peut formuler pour notre pays et pour ceux qui sont à la tâche en ce moment, pour convaincre, attirer les investisseurs potentiels et promouvoir le projet.

L'autre progrès qui est en cours actuellement, pour lequel ces quelques lignes sont écrites, est celui de la construction de la route reliant les villes de Pointe-Noire et de Brazzaville. Une route longue de 510 Kms. Le premier tronçon, le plus délicat et le plus complexe à cause de la chaîne de montagnes du Mayombe, Pointe-Noire /Dolisie, 170 kms, est bien avancé. En tout cas, près de la moitié de celui-ci est déjà bitumé (voir la photo ci-dessus), la plupart des ponts construits. Ce qui suppose que d'ici quelques mois, la route sera entièrement bitumée, de Pointe-Noire à Dolisie. Cliquez sur le lien suivant pour plus d'informations. http://www.congo-site.com/Les-travaux-de-la-route-Pointe-Noire-Dolisie-realises-a-pres-de-67_a8857.html.


Il restera alors le tronçon Dolisie - Kinkala, puisque celui reliant la ville-préfecture du Pool à Brazzaville est bitumée depuis 2009. Cette route dont l'importance n'est plus à démontrer jouera à coup sûr un rôle capital dans l'avenir. Déjà le premier tronçon, encore en cours de construction, a commencé à changer la vie du côté de Mvouti, Les saras, Tchitondi, Bilala, Makola, Bilinga, Dolisie, etc. Il facilite le quotidien : la circulation des personnes et des biens, l'évacuation des produits agricoles, le commerce, etc.

La construction de la route reliant Pointe- Noire à Brazzaville est vraiment à saluer. Cela faisait longtemps qu'elle était attendue. On pensait même qu'il était impossible de la construire à cause des difficultés du mayombe. Le colonisateur français, qui pourtant avait un intérêt économique à relier l'océan atlantique au reste du Congo, préféra plutôt construire le chemin de fer. Les difficultés majeures rencontrées au cours de ce chantier titanesque (1921 - 1934), les nombreuses pertes en vie humaines et certainement le coût financier, l'avait dissuadé de penser à cette route. Après les années d'indépendance, personne non plus, ne pensait que ce chantier était réalisable. Le pessimisme ambiant aidant, la possibilité de voire une route bitumée était devenue une utopie. Il n'était pas rare d'entendre, du temps de ma jeunesse, des expressions comme :"Si le blanc, le colon, n'a pas construit cette route à cause des montagnes et de la forêt du mayombe, comment pourrions nous le faire, nous?" La réalité des faits, aujourd'hui, est en train de prouver le contraire. Attendons donc avec un grand espoir, l'achèvement complet des travaux pour savourer le bonheur d'aller et de venir entre Pointe-Noire et Brazzaville. L'épreuve de passer de nombreuses heures dans le train quand tout allait bien sur le CFCO (Chemin de fer congo océan), sera alors oublié.

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